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Au tout
début du XXe siècle.
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Au début
des années 1970.
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Dans les
années 1980.
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Marché
de Noël et patinoire en décembre 2003.
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SÉRIE 2 : la
place de la Cathédrale et le Vinâve d'Île.
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Cette carte postale
postée en 1920 est intitulée « Place du
Roi Albert ». La place de la Cathédrale, en
effet, s'est appelée ainsi après la Première
Guerre mondiale, en hommage au roi chevalier,
mais l'appellation première a rapidement repris
ses droits dans le langage courant puis
officiellement en 1977.
Dans le cercle rouge, on
aperçoit la rue Vinâve d'Île ; prolongée par la
rue des Dominicains, elle mène au quartier
Opéra.
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L'ancien
mot wallon « vinâve » peut être traduit par « quartier »
ou « rue principale ». Cette artère, citée dès le XIIIe
siècle, est le cœur de l' « Isle », cette île que
déterminait jadis le bras de la Meuse devenu aujourd'hui
la rue de l'Université, le boulevard de la Sauvenière et
le boulevard d'Avroy (cf. la page relative aux grands
boulevards).
La fontaine de la
Vierge en 1971 
A l'entrée du Vinâve
d'Île, se dresse, depuis 1696, cette superbe
fontaine, que surmonte la Vierge à l'Enfant du
statuaire liégeois Jean DEL COUR (XVIIe siècle).
La Vierge a le regard tourné
vers la cathédrale Saint-Paul (collégiale à
l'époque). Le socle de la statue présente une
porte de bronze symbolisant la Religion
couronnée par un ange et embrassant le perron.
En 1794, au début de la période
française, la statue échappe à la fonderie de
canons grâce aux protestations des Liégeois.
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En 1900.
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En
juillet 2004 (Tour de France).
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En
1900-1910.
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En mai
2006.
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En 1905.
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En
juillet 2006.
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La
Libération en septembre 1944.
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Au même
endroit 40 ans plus tard.
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Le Vinâve d'Île au
début des années 1970, toujours ouvert à la
circulation automobile.
Le lieu transformé en
piétonnier dès 1976 
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SÉRIE 3 : la
place Saint-Paul.
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En 1911.
En 1957
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Depuis 1911, il existe, place
Saint-Paul, un monument dédié à Jean Del Cour.

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Jean
Del Cour (1627-1707) est né à Hamoir, mais c'est à
Liège qu'il a principalement exercé son immense talent
de sculpteur. Ce maître de l'art baroque a créé de
nombreux chefs-d'œuvre, parmi lesquels, encore visibles
dans notre cité, la Vierge du Vinâve-d'Île, la statue de
saint Jacques dans l'église Saint-Jacques, le saint
Jean-Baptiste de la rue Hors-Château, le Christ au
tombeau de la cathédrale Saint-Paul, les Trois Grâces du
perron de la place du Marché...
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La première
quinzaine de juillet, la place Saint-Paul
accueille le village gaulois et ses chalets
gastronomiques.
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SÉRIE 4 : la
rue de la Cathédrale.
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La rue de la
Cathédrale mène le promeneur de la place de la
Cathédrale (Saint-Paul) au pont des Arches et au
quai de la Batte :
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En 1905.
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Un siècle
plus tard.
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Pendant
les inondations de l'hiver
1925-26.
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Une
journée pluvieuse
en mai 2006.
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Et dans l'autre
sens, en direction de la place de la Cathédrale :
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Vue (et
vie) nocturne en 1975.
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De jour
en juillet 2006.
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SÉRIE
5 : la rue Saint-Paul.
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A gauche de la cathédrale,
commence la rue Saint-Paul, petite rue piétionne
très animée qui conduit place des Carmes, dans
le quartier Chiroux-Croisiers-Kennedy.
Dans le fond au centre, on
aperçoit le sommet de la tour Kennedy.
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Dans l'autre
sens, de la place des Carmes vers la rue
Saint-Paul :
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En 1970.
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En 2009.
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SÉRIE 6 :
le quartier Chiroux-Croisiers-Kennedy.
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Au bout de la rue Saint-Paul, le
promeneur arrive place des Carmes, puis découvre
la rotonde du complexe culturel des Chiroux.
L'appellation « Carmes »
rappelle l'existence, autrefois, d'un couvent
de cet ordre religieux ; quant à « Chiroux »,
il s'agit d'un vocable désignant, au XVIIe
siècle, les aristocrates favorables à
l'autorité du prince-évêque, en opposition aux
Grignoux, petits bourgeois et gens du peuple,
qui exigeaient davantage de libertés
communales.
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Les
Chiroux en 1970.
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En 2006.
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Dès
le début des années 60, l’entreprise de construction
Solico-Demarche désire réaménager le quartier avec une
tour d'habitation gigantesque, comme c'est la mode à
l'époque. Or il existe là une bibliothèque communale
appelée les Chiroux. La ville de Liège finit par accepter
le projet du promoteur à condition que l'ensemble
immobilier comprenne une nouvelle bibliothèque et un
centre culturel avec salles de spectacles et
d'expositions.
Parmi
les vues qui suivent, celles marquées CRMSF proviennent
des collections
du Centre de Documentation de la Commission Royale des
Monuments Sites et Fouilles (Vertbois, Liège).
La
bibliothèque des Chiroux au milieu
des années 1960. À l'emplacement du parking,
s'élève aujourd'hui le haut building nommé la
tour Kennedy.
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La
bibliothèque des Chiroux (vue de la rue des
Croisiers en 2006), la plus importante de la
Communauté française. Cliquez ICI pour accéder au site
Internet de cette institution.
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J'avais vingt
ans en cette fin des années 1960. Dans les
ruines du quartier des Chiroux en pleine
mutation, je me souviens de terrains vagues
transformés en zones de parking, où nous
garions vos voitures, le samedi soir, avant de
sortir dans le Carré
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La
reconstruction du quartier des Chiroux à la
fin des années 1960.
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La tour
Kennedy en cours de
construction.
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En 2008.
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Le
nouveau quartier Kennedy au début des années
1970. Il a été baptisée ainsi à la mémoire du
président américain assassiné à Dallas en
1963.
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La tour
Kennedy en 2006, vue depuis l'autre côté de la
Meuse.
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Au début
des années 1960, avec l'ancienne bibliothèque
des Chiroux.
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La même
vue après 1970.
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Longeant les Chiroux, la rue des
Croisiers tient son nom d'un couvent qui s'est
trouvé là de 1272 à 1847, abritant des chanoines
réguliers de l’Ordre de la Sainte Croix.
Le couvent des Coisiers au
XVIIIe siècle (gravure de Remacle Le Loup)

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D'ailleurs,
d'autres lieux, dans le quartier, rappellent des origines
monastiques, comme la rue et la place des Carmes, la rue
des Clarisses ou encore l'église Saint-Jacques, ancienne
abbatiale.
SÉRIE 7 :
le pont de la Boverie, devenu pont Neuf puis pont
Kennedy.
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Cette
gravure de 1649 permet de situer la collégiale
Saint-Paul (1), la rue Saint-Paul (2), le
couvent des Croisiers (3), l'emplacement de
l'actuel pont Kennedy (4) et l'abbaye de
Saint-Jacques (5).
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Trois des
cinq localisations ci-contre sont reportées
sur cette photo de la fin des années 1970
(André DRÈZE, « 100 vues aériennes d'une
ville millénaire »).
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La
tour des Croisiers en 1735. En temps de guerre,
une chaîne était tendue entre elle et la tour en
Bèche située de l'autre côté du fleuve.
Un premier pont est érigé
là en janvier 1837. On l'appelle le pont de la
Boverie, mot qui suggère la présence de bœufs.
L'autre rive de la Meuse présente en effet un
aspect fort champêtre.
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Ce
premier pont s'écroule au bout de quelques
mois ! Un deuxième est reconstruit de 1841 à 1843. Il
conserve officiellement le nom de « pont de la Boverie »,
mais les Liégeois préfèrent l'appeler le
« pont Neuf ».
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Le 2ème pont de
la Boverie ( pont Neuf ) vers 1902-1903.
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Le pont
Neuf avant sa destruction
en 1940.
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Le 3ème
pont de la Boverie, reconstruit dès 1958 et
rebaptisé « pont Kennedy »
en 1963.
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Les
deux vues ci-dessus montrent à l'arrière-plan le
magnifique bâtiment de l'institut de zoologie, inauguré en
1888 sur le quai des Pêcheurs ( devenu en 1920 le quai
Édouard van Beneden en hommage au fondateur du dit
institut ).
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Le pont
Neuf vers 1905, avec un escalier menant aux «
Bains de la Meuse ».
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Un siècle
plus tard.
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Au
début du XXe siècle, il existait sur la Meuse, à la hauteur
de l'institut de zoologie, une structure flottante divisée
en deux piscines, l'une pour les messieurs, l'autre pour les
dames :
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Au début du XXe
siècle (avant 1922).
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En 2004.
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Au début du XXe
siècle, depuis le
quai des Pêcheurs.
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En 2007, depuis
le quai van Beneden.
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Épargné
en 1914-18, le pont Neuf est dynamité en 1940. Son
remplaçant, la guerre terminée, est un ouvrage provisoire
constitués d'éléments métalliques pour le moins
inesthétiques.
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Le pont Neuf
saboté en 1940.
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Le pont
provisoire après 1946.
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En
1958, commencent d'importants travaux qui
aboutissent, en 1960, à l'inauguration d'un tout nouveau
pont, avec un réaménagement routier des quais. Fin 1963,
le pont prend le nom du président américain John
Fitzgerald Kennedy, assassiné à Dallas le 22 novembre de
cette année-là.
La
construction du pont Neuf de
1958 à 1960.
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Le pont
Kennedy au milieu
des années 1970.
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